Le temps, sujet enivrant des conversations sans intérêt d’une rencontre hasardeuse avec le voisin d’à côté. Réponse facile et sans engagement politique ou économique d’une critique sur les essais nucléaires, la belgique et ses autoroutes éclairées voir de l’agriculteur et de sa manie à tout bruler (même du plastique!). Bref, tout le monde est responsable, sauf nous!
ça c’est bien connu, je vous l’accorde. Ce qui l’est moins, c’est qu’il parait qu’on peut effectivement y faire quelque chose, avec nos petites mains et un peu de volonté.
Oui, mais, car dans toute définition il y a un mais: on nous vend des projets fantastiques, qui ne consomment plus rien! Bravo, vive les maisons passives; pour qui et comment?
Car plus d’énergie à acheter veut dire (vu que l’on n’en produit pas encore) qu’il faut la stocker et la garder sur place. Fini donc les fuites d’air, les portes ouvertes à tout va, le gachi de toutes cette énergie facile qui nous vient de la prise de courant ou du bouton magique « thermostat ».
Fini aussi, le chauffage soufflant de la salle de bain, celui qui réchauffe les matins d’hiver; pareil, fini la climatisation en rentrant du tennis où tout transpirant, il faudra attendre, « naturellement » que son petit corps redescende à la bonne température, malgré les 4 litres de thé glacé qu’on vient de s’enfiler…
Donc il faut avant tout apprendre à faire fonctionner sa maison, à être de nouveau patient, proche des éléments naturels pour comprendre les principe de régulation climatique, d’optimisation et gestion de son énergie.
Tout celà dans un monde en perpétuelle accélération? Il reste du chemin à parcourir, bravo donc à ces pionniers qui emboitent le pas de la non consommation, et qui s’auto suffisent dans leur dépenses énergétiques.
A mon tour j’essaye, mais ma route est encore longue, et vous?